Chargement et déchargement du train-ferry
Voici une petite vidéo du chargement et du déchargement d’une rame sur le train-ferry.
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Nous avons pu trouver un kit en très bon état de ce bateau proposé par la marque Wedico il y a plus de 30 ans.
Voici les étapes de sa construction que nous vous ferons découvrir au fil de la construction qui promet de prendre un peu de temps….

La boîte du kit, assez imposate: 1m20 de long !
Ce kit est majoritairement composé de pièces en plastique: d’une coque moulée thermoformée et de plaques estampées.
Après quelques essais de collage, nous ferons la majorité des assemblages avec du trichloréthylène passé au pinceau.
On se penche sur les plans mais on ne résiste pas à commencer à assembler les propulseurs:

Les couples sont découpés et mis en place à blanc: ils sont un peu trop long. Il va falloir les ajuster et rajouter des renforts. Pour l’instant ça n’inspire pas confiance…

De toute manière la structure interne sera modifiée car on prévoit d’installer la batterie sur un système mobile permettant un équilibrage latéral du bateau par radiocommande.
A l’occasion de l’exposition rambertoise de novembre 2005, François FONTANA de LOCO REVUE avait pris de nombreuses photos du ferry. Elles furent publéies dans LOCO REVUE en août 2006. Cela a pemris de mettre en valeur cette réalisation unique en France et de faire connaitre le club en dehors de son périmètre géographique.
En 2000, sous l’égide de Claude Welter alors Président d’ADImin, est née l’idée de marier 2 disciplines de modélisme : le naval et le ferroviaire.
Aprés recherche, il est vite apparu que la constrcution d’un train ferry était le parfait exemple pour marier les 2 disciplines, adossé à une recherche hsitorique poussée.
En son temps, ce projet avait aussi permis d’associer 2 associations : le club de Sablons et ADIMin, l’assocaition ayant pu ou pas d’expérience ne la matière.
Ce projet a reçu une subvention de la part du Conseil Général de l’Isère avec le soutien de Daniel Rigaud (à l’époque le siège d’ADIMin étant à Chanas).
Pour sr’approcher le plus près de l’échelle des trains, le bateaux a été construit à l’échelle 1/72, et la partie ferroviaire au 1/87.
Ce bateaux est navigant sur un plan d’eau et en statique peut acceuillir des rames de train en reproduisant les procédures d’embarquement.
Cette réalisation a été vue dans de nombreuses expositions régionales en plus de celles de Saint Rambert d’Albon.
En ces périodes de commérations du premeir conflit mondial, ce modèle permet de visualiser une réalisation de l’époque.
Le train ferry est une invention qui date du milieu du 19e siècle. A l’origine, il s’agit tout simplement de franchir des lacs et des rivières. Dès 1842, une ligne a fonctionné sur la rivière Tyre en Grande-Bretagne.
Lors de la première guerre mondiale, le besoin de transports massifiés fait son apparition et l’idée est reprise. Afin d’acheminer en France de grandes quantités de matériels (artillerie lourde, artillerie sur voie ferrée, chars…) le gouvernement britannique décide de relancer ce mode de transport. Trois trains ferry sont alors lancés et prennent les noms de TF1, TF2 et TF3 (pour Trains Ferry). Il s’agit de navires de 115 mètres de long sur 19 mètres de large avec 4 paires de rails (2 de 72 mètres et 2 de 95 mètres).
Un bateau complémentaire le TF4 fut acheté au Canada.
La première ligne fut inaugurée le 10 février 1918. Dès lors, deux liaisons furent instituées : Southampton – Dieppe et Richbourg – Calais.
A l’armistice, les bateaux furent rendus à la vie civile. Le TF4 fut transformé en pétrolier et pris le nom de Limar sous le nom de l’Anglo-Saxon Petroleum Company jusqu’en sa mise à la ferraille ne 1932. Les autres TF furent affectés au départ de Southampton puis de Harwich pour des liaisons avec Zeebrugge et Calais.
A la veille du second conflit mondial, les trois premiers TF ont repris du service et ont reçu du renfort. En juin 1940, ils serviront à l’évacuation des îles anglo-normandes et de Saint-Valéry-en-Caux. A cette occasion, ils contribuèrent à récupérer 1 700 hommes de la 51e division britannique.
Le 12 juin 1940, le TF2 se présente devant Saint-Valéry-en-Caux et subit les tirs des batteries allemandes qui viennent d’investir la côte. Touché, il est abandonné en flamme par son équipage et sombre à un mille de la pointe d’Ailly.
Le TF3 rebaptisé HMS Daffodil en juillet 1940 après un passage en chantier participe au débarquement de juin 1944 en Normandie. Le 17 mars 1945, il heurte une mine devant Dieppe et coule en faisant 4 morts.
Le TF1 fut envoyé à la ferraille en 1957.
L’association ADIMin étant propriétaire d’un bassin, il y a la possibilité de le louer pour des manifestations modélistes ou commerciales.

Pour des raisons d’assurance et de responsabilité, une convention de location sera établie entre l’association et l’organisateur.
La convention peut être obtenue auprés de l’association.
1/ A la charge de l’association ADIMin, il y a :
2/ A la charge du locataire, il y a :
Un état des lieux sera fait au montage et avant le démontage par nos soins.
3/ Tarif de location :
Le règlement se fera par chèque à l’ordre d’ADIMin à la réservation, chèque qui ne sera encaissé qu’à l’issu de la location.
Un deuxième chèque (chèque de caution) de 1000 €uros devra être joint en même temps. Il ne sera pas encaissé, et restitué au moment du démontage s’il n’y a pas eu de problème.
4/ Annulation du contrat de location de la part du loueur :
5/ Annulation du contrat de la part d’ADIMin :
En cas d’annulation de la part d’ADIMin, quelqu’en soit le motif, dont le non respect d’un ou plusieurs termes de la présente convention, le loueur ne pourra prétendre à un quelconque préjudice, et donc à une quelconque indemnisation. Si le chèque a été envoyé, il sera retourné à son destinataire.
Lilian a réalisé un pousseur sur le modèle des « Springers »

Le pousseur de Lilian avec sa barge à gravier chargée de plus de 10 kg de gabions !

Avec le remorqueur « Parat » de Patrice.